Incidence de la très forte hausse des cours des matières premières sur l’aviculture marocaine
La situation des aviculteurs est de plus en plus intenable.
A peine ont-ils essuyé les dégâts liés aux vagues « chergui » ayant sévi au Maroc courant la dernière décade de juin et 13 juillet 2012 qu’ils sont appelés à faire face à l’augmentation du prix des aliments composés. Augmentation qui est induite par la flambée des matières premières sur les marchés mondiaux. Les cours du maïs et ceux du tourteau de soja se sont envolés d’une façon vertigineuse pour atteindre un record de prix rendu Casablanca respectivement de 3,30 dh/Kg et 6,90 dh/kg.
Ces deux matières premières sont déterminantes. Elles constituent à elles seules 90% du prix de revient de la volaille et 78% de celui de l’oeuf. Leur incidence globale sur le prix de l’aliment composé est de l’ordre de :
• 0,70 dh/kg sur le prix d’aliment de poulet de chair ;
• 0,75 dh/kg sur le prix d’aliment de dinde ;
• 0,40 dh/kg sur le prix d’aliment destiné au gros bétail.
Laquelle incidence est répercutée sur les produits avicoles à hauteur de :
• 1,40 dh/kg vif du poulet ;
• 1,73 dh/kg vif de dinde ;
• 0,15 dh/oeuf.
Le renchérissement du prix de l’aliment à ce rythme est tellement préoccupant que la majorité des aviculteurs
seraient contraints, sous peu de temps, de cesser leurs activés d’élevage de poulet de chair, de dinde et de poules pondeuses. Certains professionnels ont présent à l’esprit la crise vécue en 1987/88, où l’instauration du prélèvement sur le maïs d’importation et l’entrée en vigueur de la TVA sur les aliments composés ont forcé 40 % des élevages à cesser leur activité.
Cette hausse des prix des aliments intervient au moment même où le prix de vente du poulet de chair s’est rapproché du prix de revient évalué à 14,90 dh/kg vif. Malgré l’amélioration des prix de vente des oeufs en fin juillet à 0,82 dh/unité, ces prix restent inférieur au coût de production
moyen qui s’élève à 0,89 dh/unité.
Quant à la dinde, les prix de vente moyens pondérés se sont légèrement améliorés : 20 dh/kg vif à fin juillet.
L’administration est vivement interpellée pour prendre les mesures d’accompagnement qui s’imposent pour éviter un enlisement du secteur dont il aurait du mal à se relever
FISA
A peine ont-ils essuyé les dégâts liés aux vagues « chergui » ayant sévi au Maroc courant la dernière décade de juin et 13 juillet 2012 qu’ils sont appelés à faire face à l’augmentation du prix des aliments composés. Augmentation qui est induite par la flambée des matières premières sur les marchés mondiaux. Les cours du maïs et ceux du tourteau de soja se sont envolés d’une façon vertigineuse pour atteindre un record de prix rendu Casablanca respectivement de 3,30 dh/Kg et 6,90 dh/kg.
Ces deux matières premières sont déterminantes. Elles constituent à elles seules 90% du prix de revient de la volaille et 78% de celui de l’oeuf. Leur incidence globale sur le prix de l’aliment composé est de l’ordre de :
• 0,70 dh/kg sur le prix d’aliment de poulet de chair ;
• 0,75 dh/kg sur le prix d’aliment de dinde ;
• 0,40 dh/kg sur le prix d’aliment destiné au gros bétail.
Laquelle incidence est répercutée sur les produits avicoles à hauteur de :
• 1,40 dh/kg vif du poulet ;
• 1,73 dh/kg vif de dinde ;
• 0,15 dh/oeuf.
Le renchérissement du prix de l’aliment à ce rythme est tellement préoccupant que la majorité des aviculteurs
seraient contraints, sous peu de temps, de cesser leurs activés d’élevage de poulet de chair, de dinde et de poules pondeuses. Certains professionnels ont présent à l’esprit la crise vécue en 1987/88, où l’instauration du prélèvement sur le maïs d’importation et l’entrée en vigueur de la TVA sur les aliments composés ont forcé 40 % des élevages à cesser leur activité.
Cette hausse des prix des aliments intervient au moment même où le prix de vente du poulet de chair s’est rapproché du prix de revient évalué à 14,90 dh/kg vif. Malgré l’amélioration des prix de vente des oeufs en fin juillet à 0,82 dh/unité, ces prix restent inférieur au coût de production
moyen qui s’élève à 0,89 dh/unité.
Quant à la dinde, les prix de vente moyens pondérés se sont légèrement améliorés : 20 dh/kg vif à fin juillet.
L’administration est vivement interpellée pour prendre les mesures d’accompagnement qui s’imposent pour éviter un enlisement du secteur dont il aurait du mal à se relever
FISA